La vanille est, après le safran, la deuxième épice la plus chère au monde, sa culture nécessitant beaucoup de soins et d’attention. En dépit de son prix astronomique, la vanille est fort prisée pour ses qualités aromatiques. La vanille de synthèse, quant à elle, a gagné en popularité ces dernières années. Ainsi, si le commerce mondial de vanille naturelle est estimé à quelque 2 000 tonnes de gousses de vanille séchées, soit quelque 50 tonnes d’extrait de vanille, la demande de vanille de synthèse s’est chiffrée, en 2010, à plus de 50 000 tonnes. De par le monde, les sociétés préfèrent la variante chimique en raison de son prix plus abordable.
En Afrique de l’Est, la vanille se profile comme alternative aux cultures de rente telles que le café. Malgré les fluctuations des prix sur le marché mondial, la vanille constitue une bonne solution de rechange et peut contribuer à augmenter le revenu des agriculteurs dans les systèmes intégrés. Si cette épice présente un potentiel important sur les marchés internationaux et régionaux, il s’avère toutefois nécessaire de développer sa chaîne de valeur en mettant l’accent sur la gestion de la qualité, le développement du marché et la mise en place des infrastructures d’appui nécessaires à sa production et à sa commercialisation. La présente étude a été réalisée dans le cadre du développement de la chaîne de valeur de la vanille pour la coopérative MAYAWA à Bukoba et vise à déterminer le potentiel commercial de la vanille naturelle en Afrique de l’Est.
Découvrez ci-dessous le rapport de l’étude de marché (en anglais).