En 2007, le ministre britannique de la Coopération internationale, Hilary Benn, exhortait les consommateurs à privilégier les roses en provenance du Kenya plutôt que les fleurs néerlandaises cultivées en serres. Il avançait plusieurs arguments : c’est meilleur pour l’environnement, propice à l’emploi et aux opportunités de développement dans le pays.
Mais est-ce vraiment le cas ? Dans quelle mesure les fleurs cultivées dans le Sud le sont-elles de façon durable et dans de bonnes conditions de travail ? Et qu’en est-il du commerce équitable dans cette filière ?