L’impact du TDC dans la filière cacao
L’Union Européenne est la principale importatrice de cacao au monde. Une filière qui contribue à la déforestation, où le travail des enfants n’est pas rare et où les producteurs sont trop souvent sous-payés.
Bref, aujourd’hui encore, le cacao a un goût amer. Peu à peu, l’industrie tente de changer la donne. De son côté, l’Union européenne prend des initiatives contraignantes, comme le règlement de l’Union européenne sur la déforestation (EUDR). Cette législation vise à empêcher l’entrée sur le marché européen de produits liés à la déforestation. Et le cacao fait partie des sept produits visés.
La méthode TDC : coaching et financements ciblés
La Belgique a un rôle clé à jouer. En effet, le secteur du chocolat et de la praline est un poids lourd de l’industrie alimentaire belge. C’est pourquoi le cacao est une filière prioritaire pour le Trade for Development Centre (TDC) d’Enabel, qui veut contribuer à la rendre plus durable et respectueuse des droits humains.
La méthode de travail du TDC, une combinaison de coaching sur mesure et de financements ciblés, a démontré son efficacité. En 2022, l’Union Européenne a d’ailleurs confié à Enabel la mise en oeuvre d’un programme pour un cacao durable en
Côte d’Ivoire. Basé sur le modèle du TDC, il est développé en grande partie par ce dernier.
Dans cette présentation, découvrez chacun des leviers activés par le TDC et comment ils se traduisent en impact sur toute la chaîne de production et de consommation de cacao.