Au cours des dernières décennies, l’huile de palme s’est progressivement imposée comme principale huile végétale de par le monde. Outre les médecins, cette évolution ne manque pas d’inquiéter les ONG et les défenseurs de l’environnement, l’extension des plantations ayant provoqué une déforestation effrénée des forêts tropicales. Une culture durable de cet or orange est-elle donc possible ?
Author: Morgane
En l’an 2000, les médias se sont largement fait l’écho de la pauvreté massive et du travail des enfants dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest, suscitant l’indignation publique. En réaction, l’industrie chocolatière a promis de produire, d’ici 2020, 100 % de cacao certifié équitable ou durable. Cette démarche va-t-elle constituer une réelle avancée pour les cacaoculteurs ?
En raison du conflit persistant dans l’est du Congo, la récolte de café dans la province du Sud-Kivu a très longtemps été négligée. Ces dernières années, une nouvelle dynamique a toutefois vu le jour. Deux coopératives se développent rapidement, épaulées par des ONG, des organisations de commerce équitable et le Trade for Development Centre de l’Agence belge de développement.
La vanille est, après le safran, la deuxième épice la plus chère au monde, sa culture nécessitant beaucoup de soins et d’attention. En dépit de son prix astronomique, la vanille est fort prisée pour ses qualités aromatiques. La vanille de synthèse, quant à elle, a gagné en popularité ces dernières années. Ainsi, si le commerce mondial de vanille naturelle est estimé à quelque 2 000 tonnes de gousses de vanille séchées, soit quelque 50 tonnes d’extrait de vanille, la demande de vanille de synthèse s’est chiffrée, en 2010, à plus de 50 000 tonnes. De par le monde, les sociétés préfèrent la variante chimique en raison de son prix plus abordable.
Le Kenya et la Tanzanie disposent tous deux d’accessoires de mode et d’objets de décoration artisanaux de grande qualité et au design unique. Suite au développement de la classe moyenne et à la demande croissante pour ces produits, le Trade for Development Centre a fait réaliser une étude.
Ce rapport examine les options dont disposent les agriculteurs tanzaniens qui produisent du gingembre, du piment et de la vanille certifiés biologiques pour vendre leurs produits.
La forte croissance des marchés biologiques européens et américains n’a pas manqué de stimuler l’agriculture biologique aux quatre coins du monde. Avec l’appui d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres partenaires de développement, les agriculteurs tentent aujourd’hui d’améliorer leurs revenus en mettant à profit les possibilités offertes par cette filière bio en plein essor.
Fair Trade USA a récemment quitté Fairtrade International, la principale fédération mondiale de commerce équi-table pour lancer sa propre initiative. En Amérique latine, des petits producteurs ont créé leur propre certification, en réaction à l’ouverture du label Fairtrade Max Havelaar aux grandes plantations. Les tensions sont de plus en plus vives au sein d’un mouvement traversé par différentes visions du développement et plusieurs approches du commerce équitable. Jusqu’à l’éclatement ?
Après une décennie de croissance euphorique, les ventes de produits équitables marquent le pas dans plusieurs pays d’Europe. La crise économique est passée par là et les différents types d’acteurs sont souvent contraints de s’adapter et d’ajuster leurs stratégies.
La conférence internationale Rio+20, qui se tient dans la capitale économique brésilienne du 20 au 22 juin 2012, aura pour thèmes principaux la mise en place d’une “économie verte” et la gouvernance mondiale du développement durable.
Cette notion d’économie verte alliant croissance et prise en compte des impératifs environnementaux suscite de nombreuses interrogations.