Il ne fait pas bon être un petit producteur de cacao en Côte d’Ivoire ! Alors que, fin 2016, les excellentes conditions météorologiques dopaient la production mon-diale de cacao de 3 à 5 %, dans la foulée, les prix du marché, quant à eux, chutèrent de 30 %. Cette baisse n’ayant jamais été répercutée sur les prix de vente aux consommateurs, ce sont les bénéfices des grands ac-teurs de l’industrie du cacao qui explosent, tandis que pour les petits producteurs commence une période de vaches maigres. Et cela au moment où tout le secteur parle de chocolat durable d’ici 2020, 2025 ou 2030 au plus tard.