Reconnue pour la qualité de ses Arabicas et Robustas, l’Afrique des Grands Lacs est, depuis plus d’un siècle, parcourue de long en large par des acheteurs à la recherche de ses cerises, qui font d’excellents cafés. Le Trade for Development Centre (TDC) s’est engagé à soutenir 5 coopératives (en Ouganda, Rwanda et RDC) et contribue à faire du café des Grands Lacs un levier de développement pour les producteurs de la région.
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Récoltée dans l’ensemble de la zone sahélienne, de la Mauritanie à la Somalie, source de revenus pour des dizaines de milliers de familles, la gomme arabique est une résine utilisée comme ingrédient de base pour la fabrication d’aliments, de médicaments ou de cosmétiques. Aujourd’hui, elle connaît un regain d’intérêt de la part des industriels agroalimentaires et pharmaceutiques qui lui trouvent de plus en plus de vertus, tant sanitaires que physicochimiques. Comment donc transformer ces opportunités économiques en vecteurs de développement ?
Et comment faire pour que les populations locales bénéficient durablement de ces ressources potentielles ?
« Le changement climatique n’est pas équitable. Les pays en développement, les moins responsables du problème, sont ceux qui souffrent le plus de ses conséquences. »* Un constat que les négociateurs du protocole de Kyoto ne pouvaient éluder et qui les a poussés à mettre en place le système des crédits carbone pour les pays du Sud. De son côté, le secteur du commerce équitable et durable examine si ce système peut offrir aux producteurs partenaires les moyens indispensables pour faire face aux effets du changement climatique.
Les plantes sauvages poussent et fleurissent en pleine nature, sans aucune intervention humaine. Pourtant, elles s’avèrent d’une importance surprenante pour notre économie, que ce soit à des fins médicinales, cosmétiques ou alimentaires. Depuis quelques années, des initiatives se développent pour encourager des pratiques commerciales équitables, tant pour assurer la préservation de la biodiversité des plantes que pour permettre le développement social des communautés qui les collectent.
Flash back : 2009, la crise du lait bat son plein en Europe. Des images chocs frappent les esprits. Chez nous, des millions de litres de lait sont déversés sur les prairies par des agriculteurs au bord de la faillite. Qu’en est-il aujourd’hui ? La situation n’est guère plus réjouissante. Avec un prix du lait à 30 cents pour des coûts de production qui tourne autour des 40 cents, les agriculteurs ne peuvent pas vivre de leur métier. Les agriculteurs de nos régions réclament donc eux aussi un prix, un commerce équitable. Une référence qui ne fait toutefois pas l’unanimité auprès des acteurs historiques du secteur.
Près de 25 ans après la chute du Mur de Berlin et le passage à l’économie de marché, les produits issus du commerce équitable commencent à faire leur apparition en Europe de l’Est. Pas à pas, sans grands moyens, mais avec beaucoup d’enthousiasme, un groupe toujours plus nombreux d’activistes s’attelle à les faire connaître aux consommateurs.
Vers une huile de palme durable ?
Au cours des dernières décennies, l’huile de palme s’est progressivement imposée comme principale huile végétale de par le monde. Outre les médecins, cette évolution ne manque pas d’inquiéter les ONG et les défenseurs de l’environnement, l’extension des plantations ayant provoqué une déforestation effrénée des forêts tropicales. Une culture durable de cet or orange est-elle donc possible ?
En l’an 2000, les médias se sont largement fait l’écho de la pauvreté massive et du travail des enfants dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest, suscitant l’indignation publique. En réaction, l’industrie chocolatière a promis de produire, d’ici 2020, 100 % de cacao certifié équitable ou durable. Cette démarche va-t-elle constituer une réelle avancée pour les cacaoculteurs ?
En raison du conflit persistant dans l’est du Congo, la récolte de café dans la province du Sud-Kivu a très longtemps été négligée. Ces dernières années, une nouvelle dynamique a toutefois vu le jour. Deux coopératives se développent rapidement, épaulées par des ONG, des organisations de commerce équitable et le Trade for Development Centre de l’Agence belge de développement.
Fair Trade USA a récemment quitté Fairtrade International, la principale fédération mondiale de commerce équi-table pour lancer sa propre initiative. En Amérique latine, des petits producteurs ont créé leur propre certification, en réaction à l’ouverture du label Fairtrade Max Havelaar aux grandes plantations. Les tensions sont de plus en plus vives au sein d’un mouvement traversé par différentes visions du développement et plusieurs approches du commerce équitable. Jusqu’à l’éclatement ?