On parle de commerce durable lorsque les échanges commerciaux de biens et de services génèrent des bénéfices sociaux, économiques et environnementaux en conformité avec les principes fondamentaux du développement durable :
• Création de valeur économique ;
• Réduction de la pauvreté et des inégalités ;
• Préservation et le remploi des ressources environnementales.
Par l’utilisation du mot « durable », les initiateurs de ces pratiques entendent mettre l’accent non seulement sur des conditions décentes de travail, mais aussi, sur la protection des travailleurs, et sur le fait que ces échanges commerciaux s’effectuent avec une réelle prise en compte des ressources environnementales et un souci de préservation et de régénération des matières premières.
Le commerce équitable et le bio sont des modèles spécifiques du commerce durable.
Depuis le Sommet de la Terre à Rio en 1992, les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux écologiques et aux conditions de vie des populations les plus pauvres. En réponse à cette prise de conscience progressive, les initiatives se multiplient pour proposer aux consommateurs du 21ème siècle des alternatives de commerce durable plus respectueuses de l’environnement et des êtres humains les plus exposés.
Ces principes s’imposent d’autant plus que les pays en développement sont les premières victimes du réchauffement climatique et de la dégradation de l’environnement qui provoque sécheresses et inondations au détriment des paysans qui constituent l’essentiel de la population de ces pays.