Baskets éthiques
Les marques de chaussures qui prétendent être justes et / ou écologiques sont devenues de plus en plus courantes ces dernières années. Certaines marques sont même devenues des acteurs majeurs sur celui-ci
Les marques de chaussures qui prétendent être justes et / ou écologiques sont devenues de plus en plus courantes ces dernières années. Certaines marques sont même devenues des acteurs majeurs sur celui-ci
Situé en plein cœur du quartier des Sablons, BeFre a déménagé depuis peu de l’ancien Palais du vin de style Art déco, les Ateliers des Tanneurs. Depuis 2007, BeFre s’investit dans la durabilité et l’écologie en se spécialisant dans la fabrication de sacs et d’emballages réutilisables personnalisés.
YEYASSO est une coopérative située dans l’ouest du pays, dans une région particulièrement reculée et, jusqu’il y a quelques années, très instable en raison de la guerre civile. Dans le passé région caféicole par excellence, la production de cacao y est devenue toujours plus intéressante suite notamment aux changements climatiques
Introduite dès le 19e siècle par les Français au Vietnam, la cacao-culture y est restée marginale pendant plus de cents ans. Ce n’est qu’en 2000 que le gouvernement a élaboré un plan de promotion de la culture du cacao dans différentes régions. Même si le Vietnam reste pour l’instant un petit acteur sur le marché du cacao, il regorge de potentiel. A fortiori en matière de cacao équitable. C’est en tout cas l’opinion du NAPP (Network of Asia and Pacific Producers), qui réunit les groupes de producteurs certifiés Fairtrade en Asie.
Les femmes de la coopérative Tighanimine produisent, dans le sud du Maroc, de l’huile d’argan équitable, un ingrédient très prisé dans les produits cosmétiques et la cuisine. Cette huile est produite par pressage des amandons provenant de l’arganier, un arbre qui fait office de rempart contre la désertification dans la région.
Dans le cadre de son programme de coaching en marketing, le TDC accompagne huit coopératives de cacao ivoiriennes. L’une d’entre elles est la SCINPA (Société Coopérative Ivoirienne de Négoce des Produits Agricoles), fondée en 2003 à Agboville, au nord d’Abidjan. Valeur sûre dans la région, elle dispose de quatre points de collecte pour ses 3.000 membres et a obtenu la certification Fairtrade en 2015. Au fil des ans, la coopérative a mis en œuvre nombre de projets communautaires tels que la construction ou la réhabilitation de petites écoles et de pompes hydrauliques. Elle a en outre acquis un grand crédit en continuant assidûment à défendre les intérêts des agriculteurs lors des troubles politiques qui ont secoué la Côte d’Ivoire.
Au Pérou, de petits agriculteurs cultivent de façon traditionnelle la « criollo porcelana », une variété de cacao prisée par des chocolatiers renommés pour son goût raffiné et délicat. Ce cacao blanco a déjà remporté plusieurs prix pour sa qualité.
En Côte d’Ivoire, le pays du cacao par excellence, ECOOKIM fait à juste titre figure de pionnière. Fondée en 2004, cette coopérative est une union nationale qui regroupe entretemps 23 coopératives locales réparties dans les différentes régions cacaoyères du pays. ECOOKIM défend les intérêts de pas moins de 12.000 des producteurs de cacao les plus défavorisés. Sa mission consiste à améliorer la qualité de leur cacao, de sorte à leur permettre de conquérir le marché international. Certifiée Fairtrade en 2010, la coopérative a, peu de temps après, également décroché les certifications UTZ et Rainforest Alliance.
« Ce qui est possible en France devrait l’être aussi Bénin ! » Avec cette idée en tête, Edgar Déguénon rentre au pays en 2008 après un stage en France où il a découvert nombre de projets alliant agriculture biologique et vente en circuit court. Des projets à même de résoudre plusieurs problèmes rencontrés par les agriculteurs béninois, comme le recours massif aux pesticides et son cortège de problèmes de santé. Ou encore les longues chaînes d’approvisionnement où les nombreux intermédiaires exercent une pression à la baisse sur les prix payés aux agriculteurs. Dix ans plus tard, l’AMAP est une petite organisation en quête d’un marché intérieur pour ses produits bios, et pionnière dans la mise en relation des producteurs et des consommateurs.
Au Burundi, le terme « Horamama » rappelle avant tout une chanson traditionnelle entonnée par les femmes qui se rendent au champ ou qui rentrent chez elles. Il signifie « courage » ou « puissance », et est censé leur faire oublier leur fatigue. À présent, Horamama est aussi la marque de café de la COCOCA, une union de 39 coopératives réparties sur l’ensemble du pays.
Les marques de chaussures qui prétendent être justes et / ou écologiques sont devenues de plus en plus courantes ces dernières années. Certaines marques sont même devenues des acteurs majeurs sur celui-ci
Situé en plein cœur du quartier des Sablons, BeFre a déménagé depuis peu de l’ancien Palais du vin de style Art déco, les Ateliers des Tanneurs. Depuis 2007, BeFre s’investit dans la durabilité et l’écologie en se spécialisant dans la fabrication de sacs et d’emballages réutilisables personnalisés.
YEYASSO est une coopérative située dans l’ouest du pays, dans une région particulièrement reculée et, jusqu’il y a quelques années, très instable en raison de la guerre civile. Dans le passé région caféicole par excellence, la production de cacao y est devenue toujours plus intéressante suite notamment aux changements climatiques
Introduite dès le 19e siècle par les Français au Vietnam, la cacao-culture y est restée marginale pendant plus de cents ans. Ce n’est qu’en 2000 que le gouvernement a élaboré un plan de promotion de la culture du cacao dans différentes régions. Même si le Vietnam reste pour l’instant un petit acteur sur le marché du cacao, il regorge de potentiel. A fortiori en matière de cacao équitable. C’est en tout cas l’opinion du NAPP (Network of Asia and Pacific Producers), qui réunit les groupes de producteurs certifiés Fairtrade en Asie.
Les femmes de la coopérative Tighanimine produisent, dans le sud du Maroc, de l’huile d’argan équitable, un ingrédient très prisé dans les produits cosmétiques et la cuisine. Cette huile est produite par pressage des amandons provenant de l’arganier, un arbre qui fait office de rempart contre la désertification dans la région.
Dans le cadre de son programme de coaching en marketing, le TDC accompagne huit coopératives de cacao ivoiriennes. L’une d’entre elles est la SCINPA (Société Coopérative Ivoirienne de Négoce des Produits Agricoles), fondée en 2003 à Agboville, au nord d’Abidjan. Valeur sûre dans la région, elle dispose de quatre points de collecte pour ses 3.000 membres et a obtenu la certification Fairtrade en 2015. Au fil des ans, la coopérative a mis en œuvre nombre de projets communautaires tels que la construction ou la réhabilitation de petites écoles et de pompes hydrauliques. Elle a en outre acquis un grand crédit en continuant assidûment à défendre les intérêts des agriculteurs lors des troubles politiques qui ont secoué la Côte d’Ivoire.
Au Pérou, de petits agriculteurs cultivent de façon traditionnelle la « criollo porcelana », une variété de cacao prisée par des chocolatiers renommés pour son goût raffiné et délicat. Ce cacao blanco a déjà remporté plusieurs prix pour sa qualité.
En Côte d’Ivoire, le pays du cacao par excellence, ECOOKIM fait à juste titre figure de pionnière. Fondée en 2004, cette coopérative est une union nationale qui regroupe entretemps 23 coopératives locales réparties dans les différentes régions cacaoyères du pays. ECOOKIM défend les intérêts de pas moins de 12.000 des producteurs de cacao les plus défavorisés. Sa mission consiste à améliorer la qualité de leur cacao, de sorte à leur permettre de conquérir le marché international. Certifiée Fairtrade en 2010, la coopérative a, peu de temps après, également décroché les certifications UTZ et Rainforest Alliance.
« Ce qui est possible en France devrait l’être aussi Bénin ! » Avec cette idée en tête, Edgar Déguénon rentre au pays en 2008 après un stage en France où il a découvert nombre de projets alliant agriculture biologique et vente en circuit court. Des projets à même de résoudre plusieurs problèmes rencontrés par les agriculteurs béninois, comme le recours massif aux pesticides et son cortège de problèmes de santé. Ou encore les longues chaînes d’approvisionnement où les nombreux intermédiaires exercent une pression à la baisse sur les prix payés aux agriculteurs. Dix ans plus tard, l’AMAP est une petite organisation en quête d’un marché intérieur pour ses produits bios, et pionnière dans la mise en relation des producteurs et des consommateurs.
Au Burundi, le terme « Horamama » rappelle avant tout une chanson traditionnelle entonnée par les femmes qui se rendent au champ ou qui rentrent chez elles. Il signifie « courage » ou « puissance », et est censé leur faire oublier leur fatigue. À présent, Horamama est aussi la marque de café de la COCOCA, une union de 39 coopératives réparties sur l’ensemble du pays.